Ce que ça fait d'être noir.e

Sainte Catherine, Montréal

Sainte Catherine, Montréal

Salut à toi !

Aujourd’hui je te raconte ce que ça fait d’être une femme noire en France.

Donc forcément on va parler de racisme ordinaire.

J'ai hésité avant d'aborder ce sujet, j'avais peur de t'embêter avec ça... Tu te rends compte ?

J’ai aussi peur de blesser les gen.te.s qui m’ont blessée…

Mais il est clairement urgent que la parole des concerné.e.s soit libérée, disponible, partagée.

Le racisme ordinaire ne naît bien souvent pas de la méchanceté mais de l'ignorance.

Enfin c'est ce que je me dis pour ne pas sombrer dans la colère ou la tristesse...

A travers mon histoire, tu auras peut-être une prise de conscience et l'envie d'évoluer sur ce sujet pour participer à la création d'un monde meilleur, sans discriminations.

Cher.e.s ami.e.s blanc.he.s, le but de cet article est de faire de vou.e.s de véritables allié.e.s. Parce que souvent vous donner l’impression de vouloir être solidaires sans trop savoir comment vous y prendre 😉

Cher.e.s ami.e.s noir.e.s, j'espère que vous vous sentirez vu.e.s, soutenu.e.s, compris.es et représenté.e.s. ❤️️

Par où commencer ? Ah oui ! Il parait que de toute façon je ne suis même pas noire…

 

Je suis une infiltrée

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L'Univers a voulu que ma mère, une femme blanche métropolitaine, rencontre un homme noir martiniquais. Ils batifolèrent comme les oiseaux dans Bambi. Ma mère, très jeune à l'époque et dans une période assez punk, décida de rentrer chez ses parents pour m'élever dans un cadre sain.

Je suis arrivée par surprise dans une famille de blancs, dans un monde de blancs, sans aucun lien avec celui de mon père biologique.

C'est très différent d'une adoption où j'aurai été choisie et attendue.

J'ai l'impression que ma famille ne savait pas trop quoi faire de mon coté noir qui n'a pas été très valorisé ni cultivé à part la fois où on m'a offert des tresses africaines pour mon anniversaire et où on a mangé du mafé.

En parlant de tresses africaines, mes cheveux ont été pendant longtemps problématiques. On me les démêlait tous les matins à grands coups de brosse en me hurlant de tenir ma tête et je partais à l'école le cuir chevelu en feu. Plus tard, s'ils n'étaient pas assez disciplinés, on me faisait parfois remarquer que je ressemblais à un balais.

Ce qui n’a jamais empêché des inconnu.e.s de me toucher les cheveux en guise de présentation… “Wouah c’est super doux en fait!”

On a souvent jugé à voix haute que je roulais trop du cul. Il faut dire que cette partie de mon corps a toujours été charnue. J'ai donc appris à marcher de manière rigide, le dos bien droit, pour avoir l'air convenable.

Lorsque j'entrais dans l'adolescence, alors que je n'ai jamais dépassé les 58kg, on m'a mise en garde car je commençais à avoir “trop de formes” et que je risquais de “devenir énorme en cas de grossesse”. On m'a aussi taquiné sur mon ventre qui ressemblait sur certaines photos “à celui d'une femme enceinte de quelques mois”.

Alors que j'insistais pour faire de la danse classique, c'est à des cours de danse africaine que l'on m'a inscrite car la danse classique aurait “abîmé mon corps”. Quelques années plus tard, ma petite sœur blanche entrait au conservatoire...comme danseuse classique. Toi aussi tu as remarqué qu’il n’y a pas beaucoup de noir.e.s dans les ballets ?

Lorsque j’admirais le style pointu d'hommes noirs dans la rue, on me disait de me méfier car ce sont tous des coureurs de jupons à qui on ne peut pas faire confiance.

Je ne sais pas combien de fois on m’a chanté “Couleur café, que j’aime ta couleur café.”

Et là je me demande comment j'ai fait pour ne pas devenir schizophrène...

La série “Dear White People”

La série “Dear White People”

Quand je parlais de mon métissage, on me répondait que je ne suis pas métisse mais quarteronne car je ne suis que un quart noir (mon père étant déjà lui-même “café au lait”).

Ça m'a toujours donné l'impression d'être invisible, de n'être ni l'un ni l'autre.

Tu as déjà vu une pancarte avec écrit “La vie des quarterons compte ?”

J'ai donc pendant longtemps essayé de faire abstraction du fait que je ne suis pas blanche. C'était plus confortable.

Enfin façon de parler parce que du coup j’avais une relation d’amour/haine avec mon corps…

Les membres de ma famille ne sont pas des monstres : ils ont fait de leur mieux avec les outils qu'ils avaient à l'époque. Malheureusement, tous les enfants subissent des violences éducatives ordinaires, “pour leur bien”. La plupart de celles que j'ai vécues étaient seulement plus...colorées...

Je culpabilise un peu de les afficher comme ça alors je tiens à préciser que nos relations sont pleines de partage, de rire et d'amour !

De plus, être née dans une famille de blancs a fait de moi une privilégiée : j’ai fait du violon, j’ai eu un poney et des vacances à l’étranger, j’ai pu aller à la fac et choisir de laisser tomber pour partir en voyage, je n’ai pas d’accent donc je trouve plus facilement du travail….

 

Rencontre avec mon black side

couple-noir

Lorsque j'étais en Amérique du Sud, je n'ai pas rencontré de noirs qui voyageaient.

C’est là que j’ai pris conscience de mes privilèges.

Je n'en ai croisé aucun avant d'arriver au Brésil.

Pour la première fois, je me fondais dans la masse et personne ne se retournait dans la rue pour regarder mes cheveux frisés.

C'est là-bas que j'ai intégré mon black side, grâce à une rencontre inoubliable alors que je faisais du stop.

 

15 janvier 2018, province de Bahia

“Je commence sérieusement à me dire que j’ai atteint ma limite quand on aperçoit un van de hippy qui va dans la même direction que nous. On se met au milieu de la route et on lui fait des grands signes avec les bras tels des naufragés apercevant un bateau au loin. Tiago s’arrête et nous fait monter dans son combi direction Valle do Capao. Il nous offre à boire et à manger. Un ange gardien. Heureusement qu’il est là parce qu’il nous reste plus de 20 bornes avant d’arriver au village.

Tatoué au dessus de son sourcil droit, le mot “revolta”. Forcément, ça me donné envie d'en savoir plus.

Il dit qu’il est révolté et qu’on devrait tous l’être.

Il est noir. Il vient d’une favela. Il me raconte que de tous ses amis d’enfance ils ne sont que 3 à avoir atteint la trentaine.

Il dit que c’est la première fois qu’il rencontre une française noire et il me demande ce que ça fait.

Quand je lui répond que je ne sais pas car je suis métisse, il rit et il me dit que je suis noire.

Il dit que les termes métisse, quarteron, chabin et mulâtre on été inventé par les blancs pour nous diviser.

Comme le mot noir, ils font référence à une couleur de peau et à une classe sociale.

Il dit qu’il n’y a pas de différence.

Il parle et je l’écoute, je me connecte à lui.

Je me sens vue, reconnue et fière.”

 
Autoportrait

Autoportrait

Cette discussion fut pour moi une véritable prise de conscience. Je ressentais pour la première fois un sentiment d'appartenance.

Plus tard, j'ai appris que la classification des individus d'une même communauté selon la clarté de leur peau s'appelle le colorisme.

Le colorisme est une forme de racisme qui vient du colonialisme et de l'esclavage, une peau plus claire étant considérée comme plus jolie.

Comme au Japon où une peau foncée est souvent vue comme le signe d'un travail agricole et d'un rang social assez bas.

A cette époque, les “quarteronnes” et les “octavonnes” étaient plutôt dans les maisons des maîtres et elles ne faisaient pas que le ménage si tu vois ce que je veux dire…

Tu comprends maintenant pourquoi je déteste qu’on m’appelle comme ça.

 

Mais du coup on dit quoi ?

Je me définis comme noire.

Certaines personnes se disent métisses ou chabin.e.s et c’est ok puisque c’est leur choix.

On peut dire “black” aussi même si j’aime pas trop parce que ça fait un peu comme si le mot “noir” était gênant.

Le mot en n est évidemment à proscrire dans n’importe quelle situation, surtout si on n’est pas noir.e.

Même en anglais, même en chantant, même pour rigoler et même pour parler de l’esclavage.

Je précise parce qu’un homme blanc en visite à la Réunion m’a fait le coup récemment et j’ai eu très envie de le frapper au visage.

Je suis une personne racisée puisque je ne suis pas blanche et que je suis victime de racisme.

Je suis une femme.

Je suis un être humain.

 

Les fantasmes sexuels

La série “Nola Darling n’en fait qu’à sa tête”

La série “Nola Darling n’en fait qu’à sa tête”

“C'est vrai ce qu'on dit, c'est meilleur ?”

Cette phrase vient du film d'horreur Get Out, disponible sur Netflix. Dans cette scène, une femme blanche tâte les biceps d'un homme noir qu'elle vient à peine de rencontrer. Elle s'adresse à la petite amie de l'homme noir en question. On comprend qu'elle ne fait pas référence à son don pour faire des cocktails.

Cette curiosité malsaine, on est beaucoup à devoir régulièrement y faire face. Notre peau semble évoque pour les blanc.he.s une sexualité sauvage, animale, exotique.

Je m'en suis rendue compte quand j'avais 15 ans et qu'après avoir rompu avec un sombre crétin, celui-ci m'a avoué qu'il était sorti avec moi “pour vérifier si j'avais l'intérieur du sexe rouge, comme les noires dans les films porno”.

Depuis, je suis méfiante quand je rencontre un homme. Est-ce ma personnalité qui l'intéresse ou les fantasmes qu'il projette sur “la petite métisse” que je suis ? Et quand j'en parle on me dit souvent que je suis parano... Comment ne pas le devenir ?

racisme-ordinaire

L'autre jour, une copine me racontait ses ébats. Alors qu'elle s'apprêtait à pratiquer une fellation, elle s'est exclamé “C'est la première fois que je vois une bite de noir.” J'ai trouvé ça incroyable qu'elle puisse me dire ça avec un grand sourire. Elle n'a pas eu l'air de comprendre.

En cas de doute, remplace le mot “noir” pour le nom d'un autre groupe victime de discrimination. Par exemple, “une bite de gros” ou “une bite de roux”. Si ça fait bizarre, c'est que la phrase est bien raciste.

On parle ici du corps d'un être humain.

Sous entendre qu'il serait différent dans sa forme ou son fonctionnement parce que sa peau est noire ne fait que véhiculer une vision caricaturale digne des zoos humains mis en scène lors des expositions universelles au temps des empires coloniaux.

Si seulement j'étais capable de sortir ce genre de phrase à l'instant T !!

 
 

Les plaisanteries douteuses dans le cadre professionnel

Le racisme ordinaire est insupportable pour celui qui le subit
et invisible pour celui qui le fait subir.
— Kareen Guiock
Grey’s Anatomy

Grey’s Anatomy

Quand j'étais ado, j'ai fait plusieurs stages chez un médecin pour me faire de l'argent de poche. Je m’y suis toujours sentie à l’étroit.

Alors que je classais des fiches de patients en essayant de passer inaperçue, le praticien, un homme blanc, m'a fait remarqué que je n'allais pas assez vite à son goût. “C'est sans doute le rythme africain” a-t-il lancé devant une jeune patiente et ses parents.

Je n'ai jamais mis les pieds dans aucun pays d'Afrique. Je n’aimais pas les cours de danse africaine.

Entre ces murs blancs, sous cette lumière blanche, je me suis sentie comme une grosse tâche marron. Dans les poches de ma blouse blanche, j'ai serré les poings jusqu'à ce que mes ongles entrent dans ma peau.

Mais je n'ai rien osé dire. C'était juste pour rire après tout.

Le film “Us”

Le film “Us”

Il y a deux ans, je travaillais comme serveuse dans un bistrot au pied d'une cathédrale noire. Cette fois là, je me sentais efficace et à ma place. La terrasse était toujours bondée et j'adorais cet endroit. J'aimais le rush et l'effervescence.

Un soir, en plein service, après avoir pris la commande d'une table de client compliqués, je confiais mon énervement à des collègues derrière le bar. L'un d'eux m'a alors répondu :

“Il n'avaient peut-être pas envie de se faire servir par une guenon.”

Oui, c’est encore possible d’entendre ça à notre époque…

Choquée et cherchant du soutien, je me tournais vers mon deuxième collègue qui me regardait d'un air goguenard, guettant ma réaction.

J'ai eu envie de lâcher mon énorme plateau couvert de pintes et de les planter là. J'aurai voulu trouver quelque chose à dire, quelque chose pour leur faire ravaler leur sourires. Je n'ai fait ni l'un ni l'autre. J'ai fini mon service comme si je n'étais pas en miettes à l'intérieur.

Lorsque j'en parlais au patron le lendemain, il me répondit qu'il ne pouvait pas y avoir de racistes parmi les employés car l'un d'entre eux était espagnol. Il y avait même une polonaise. Je me faisais des idées. J'étais trop susceptible.

racisme

Lorsqu'on est victime d'une agression (raciste ou autre) en publique, c'est extrêmement difficile de réussir à réagir, de trouver la bonne répartie. On se sent juste sale, honteux, en colère...et frustré.e de ne pas avoir su se défendre.

Aujourd'hui en France, il est assez rare de se faire traiter de “sale n****” même si ça arrive encore quand il y a peu de témoins.

Le racisme prend plutôt la forme d'une bonne blague, d'une claque au moment où on s'y attend le moins.

Tu vis ta vie en ne pensant pas du tout à la couleur de ta peau et d’un coup on te rappelle que tu es perçu.e comme différente.

C'est ça le racisme ordinaire.

 

Comment être un.e allié.e

Il faut que je te dise quelque chose même si ça fait pas plaisir...

Si tu es blanc.he et que tu vis en France, il est fort possible que tu aies déjà eu une attitude raciste et/ou oppressive sans t’en rendre compte.

Ça ne veut pas dire que tu ES raciste. Je ne dis pas que tous les blancs SONT racistes.

Je dis que l'on vit dans une société fondamentalement raciste et que ça demande un long travail de remise en question et de déconstruction pour ne plus avoir ce genre d'attitude.

Le but n’est pas de te faire culpabiliser mais de te responsabiliser pour faire de toi un acteur ou une actrice de la lutte contre le racisme. On a tou.te.s un rôle à jouer !

Dans le monde militant, une personne alliée est une personne qui ne subit pas une oppression mais qui va s’associer aux personnes qui en sont victimes pour combattre ensemble le système.

Voici comment :


Etre conscient de ses privilèges

C'est se rendre compte qu'on a plus de choix, d'opportunités, de crédibilité, un horizon plus vaste que certaines personnes.

Roxane Gay l’explique très bien dans son livre Bad Feminist :

“Privilège de race, privilège de genre (et d’identité), privilège de l’hétérosexualité, privilège économique, privilège d’être valide, privilège de l’éducation, privilège religieux, la liste est sans fin. […] Pratiquement tout le monde, et particulièrement dans les pays développés, possède quelque chose que quelqu’un d’autre n’a pas, quelque chose que quelqu’un désire ardemment.

[…] Une fois que vous avez reconnu que vous êtes privilégié, il n’est pas forcément nécessaire de faire quelque chose. Vous n’êtes pas obligé de vous en excuser. Vous devez appréhender l’étendue et les conséquence du privilège dont vous jouissez, et garder en tête que les gens qui ne sont pas comme vous traversent le monde et en font l’expérience d’une manière dont vous ne saurez peut-être jamais rien. Ils endurent peut-être des situations dont vous ne connaissez rien. En revanche, vous pouvez mettre ce privilège au service du bien commun : essayer d’aplanir les obstacles pour tout le monde, travailler à la justice sociale, attirer l’attention sur la façon dont ceux qui sont privés de certains privilèges sont privés de leur droits.”

Eviter de nous questionner sur nos origines en guise de présentation

On a pas forcément envie de raconter notre histoire familiale à un.e inconnu.e qu'on ne reverra peut-être pas.

On n'a pas non plus envie d'être mis.e dans une case, celle des antillais fans de rhum par exemple.

Eviter les généralités

Le rhum des antillais donc, la bouffe épicée, le rythme africain, imiter l’accent africain, sous-entendre que les noirs en ont une plus grosse, dire “Je suis allée en Afrique” comme s’il s’agissait d’un bloc noir uniforme, dire que ton petit chien noir ressemble à un marocain…

Faut arrêter avec les clichés qui réduisent des peuples et des cultures à des stéréotypes !

Eviter l’appropriation culturelle

On parle d'appropriation culturelle lorsqu'une culture dominante s'approprie des éléments de cultures qui ont été systématiquement opprimées

Normalement, tout le monde sait que c'est pas ok de se déguiser en noir pour halloween.

Faire des tresses africaines un accessoires fashion, boire de la tequila en portant des sombreros et aller en festival avec une coiffe d'indien non plus.

Pareil pour les tatouages aux motifs tribaux polynésiens quand on a jamais mis les pieds dans l'archipel...

La liste est longue !



Apprendre à écouter

Lorsqu'un.e concerné.e s'exprime, ne l'interromps pas pour donner ton avis.

L'avis des noir.e.s compte.



Eviter d'inonder les réseaux sociaux de carrés noirs

Si tu êtes blanc.he et que tu n'as rien de spécial à dire, abstiens-toi de poster un bête carré noir sur Insta pour avoir l'air engagé.e.

Ça noie dans la masse les revendications des concerné.e.s.

#BlackLivesMatter

#BlackOutTuesday

Réagir !!

Si tu es témoin de comportements racistes, ne reste pas sans rien dire.

Que ce soit face à des clichés lors d'une conversation entre potes ou si une personne est directement victime de racisme sous tes yeux, positionne toi !

Qui ne dit mot consent...

Réagir de ne veut pas forcément dire avoir recours à la violence physique ou verbale.

Pour mieux faire passer la pilule, tu peux même utiliser l'ironie ou la dérision en 2 mots.

Mais ne fais pas comme s'il ne se passait rien de spécial par peur de ne pas avoir l'air cool.



Continuer à s'éduquer

Voici une petite liste de ressources récentes et ludiques.

Nola Darling n'en fait qu'à sa tête (She's gotta have it)

Un film et une série géniaux. C’est l’histoire d’une femme noire, peintre, militante, pansexuelle et polyamoureuse qui vit à Brooklyn.

Avec des actrices et acteurs MA-GNI-FIQUES !


Get Out

Un film d’horreur dans lequel les blancs sont les monstres. On y voit à quel point les racistes peuvent avoir l’air de gens bien et accueillants, voir engagés.

Super bien vu avec une fin sans équivoque.


Dear White People

Egalement disponible en film ou sous la forme d’une série. Sam White, une étudiante afro-américaine interpelle les blancs sur la question du racisme ordinaire dans son émission de radio appelée Chers Amis Blancs.

Entourée des autres étudiant.e.s noir.e.s du campus, elle milite pour que leur droits soient respectés.

Drôle et intelligent !


I'm not your negro

Un documentaire issu d’un texte de James Baldwin qui a fréquenté Malcom X, Medgar Evers et Martin Luther King, et qui retrace la lutte des Noirs américains pour les droits civiques.

Avec la voix de Joey Star pour la version française, j’adore !


Nous et les autres

Un podcast de Slate qui décrit ce qu’est le racisme au quotidien.

Simple, accessible et poignant !

Clique ici pour l’écouter !

Les Paupiettes de Coquines

Un groupe facebook hyper engagé et inclusif qui touche à tellement de problématiques que c’est une mine d’or pour qui veut déconstruire ses préjugés.


ressources francophones pour l’éducation antiraciste

Une liste non-exhaustive de podcasts, blogs et articles pour promouvoir l’éducation antiraciste des personnes blanches disponible ici.


La bonne nouvelle c'est que si tu es arrivé à la fin de cet article, tu es sur la bonne voie pour devenir un.e allié.e.

Tu peux maintenant le partager pour que d’autres personnes comprennent ce qu’est le racisme ordinaire et poursuivent leur éducation sur le sujet.

Ce n’est pas la couleur de notre peau qui nous rend différents,
c’est la couleur de nos pensées.
— Steven Aitchison
 
portrait

Merci d'avoir pris le temps de lire ce témoignage dans lequel je sais que certain.e.s se reconnaîtront.

Concerné.e ou non, sens-toi libre de partager ce que ça te fait de lire tout ça dans les commentaires.

Prends le comme un signe !

Lune

POUR ALLER PLUS LOIN :