Pas besoin d'être un cul béni pour pardonner !

Salut à toi ❤️️

Pardonner….ça paraît souvent impossible. Ça ressemble même à s’abaisser, se faire avoir, se laisser faire…

Pourtant la colère est une compagne cruelle qui nous dévore de l’intérieur.

Alors y a-t-il un échappatoire ?

Comment libère-t-on ces émotions négatives ?

Comment réussir à choisir l’amour quand on a été blessé ?

 

Ça veut dire quoi “pardonner” ?

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J'aime mes parents. Eux par contre, ils se détestent. Pourtant, ils ont plein de choses en commun dont une émotion : la colère. Et quand je leur parle de pardon, ils ont la même réaction : “Trop chrétien pour moi, je vais pas non plus tendre l'autre joue !”

Pardonner c'est autre chose que de se laisser marcher sur les pieds sans rien dire.

Quand la colère nous prend c'est que l'un de nos besoins a été bafoué : le respect la plupart du temps. A ce moment là, il faut s'exprimer et redessiner clairement nos limites. Si la personne les ignore à nouveau alors elle n'a rien à faire dans notre vie, tout simplement, famille ou pas.

Mais ça ne veut pas dire qu'on doit garder une dent contre elle à tout jamais.

Pardonner ça ne veut pas dire oublier ce qui s'est passé. C'est pas non plus accueillir à nouveau la personne dans notre vie comme si de rien n'était.

Ce n'est pas une preuve de lâcheté ou de faiblesse, au contraire !

Pardonner c'est arrêter de résister contre ce qui est.

C'est lâcher prise.

C'est arrêter de vouloir changer le passé, de se dire “Il n'aurait pas du faire ça” ou “elle aurait du agir comme tel”.

C'est arrêter d'envoyer notre énergie vers ce(ux) qui nous offense.

C'est comprendre que si les choses se sont passées comme ça c'est qu'elles devaient se passer comme ça, qu'à l'instant T il n'y avait tout simplement pas d'autre alternative.

En fait, le pardon, c'est pas pour les autres qu'on le fait, c'est pour nous-même !

C'est un auto-cadeau, un soulagement que l'on s'offre.

L'autre personne n'a même pas besoin de le savoir et si elle est encore en colère, elle peut continuer à se faire du mal dans son coin si ça lui chante !

Le bonheur est la meilleure vengeance, parce que rien ne rend vos ennemis plus fous de rage que de vous voir sourire et vivre une bonne vie.
 

Les effets de la colère

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La colère provoque une décharge d'adrénaline qui, quand elle ne trouve pas d'échappatoire, nous transforme en véritable bombe à retardement. Cette hypertension est extrêmement énergivore et destructrice.

Pire ! Elle est contagieuse et on finit souvent par la dégueuler au mauvais moment, sur la mauvaise personne qui aura alors à son tour une “bonne raison” d’être en colère…

De plus, cultiver cette émotion négative qui se nourrit d’elle-même nous rend malade. En effet, d'un point de vue holistique, toute maladie est une émotion non résolue. Donc le pire dans tout ça c'est que ce n'est pas la personne qui nous a offensé qui paie, mais bien nous-même.

Hernies, urticaire, psoriasis, asthme, douleurs dans la bas du dos, maladies cardiovasculaire, ulcères, calculs biliaires... Mais aussi insomnie, anxiété, idées fixes, aveuglement, phobies et même dépression...

La liste est longue !

De plus, la colère et les comportements agressifs qu'elle induit, nuit à nos relations et réduit notre cercle social. Elle nous isole.

La colère c’est la punition que vous vous infligez pour une faute commise par quelqu’un d’autre !
 

La suite juste après ça :

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Faire le deuil de nos relations idéales

Le compagnon idéal n'existe pas. L'ami idéal n'existe pas. Les enfants et les parents idéaux non plus.

Pour aller de l'avant, il faut faire le deuil de ces chimères.

En effet, on fait le deuil de nos proches décédés mais aussi de nos relations (idéales ou terminés) ou encore de certaines situations : une maison, un travail, une époque de notre vie.

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Voici donc les 5 étapes du deuil

Le déni : On est sous le choc et le déni est notre première réaction face à une douleur qui nous parait insurmontable

La colère : On se révolte contre ce que l'on perçoit comme une injustice

La négociation : on cherche à marchander pour trouver un échappatoire à notre souffrance

La dépression et la douleur quand on se rend compte qu'il n'y a pas d'échappatoire

L'acceptation : L'information est un intégrée. Il y aura à présent un avant et un après. On se sert de ce que l'on a appris pour créer. C'est une phase de restructuration. On redéfinit notre relation au monde, à autrui, à ce que l'on a perdu et à nous même.

La colère ne règle rien. Elle n'est que l’une des phases d'un processus long et complexe de guérison.

Faire le deuil de nos relations idéales nous permet d’avoir des relations imparfaites mais authentiques !

Plus tu portes les colères du passé, moins tu profites de belles choses d’aujourd’hui !
 

Faire de la place

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Normalement, comme toutes les émotions, la colère ne fait que passer. Mais elle s'installe parfois pour se transformer en sentiment : haine, rancœur... Si on est encore envahi par la colère plusieurs jours, semaines, mois voir années c'est de notre faute, pas de ce qui nous a offensé. C'est à nous de faire preuve d'intelligence émotionnelle.

Il ne faut ni contenir notre colère ni la laisser prendre le contrôle car aucune action inspirée par ce sentiment ne peut avoir d'effet positif. Un bref soulagement peut-être...mais avec des conséquences souvent dévastatrices !

En général, c'est une réaction de défense qui cache de la peur, de la déception, de la frustration, du doute ou même de la culpabilité.

Ecrire permet de mettre le doigt sur cette émotion initiale et de faire sortir de notre têtes toutes les pensées négatives qu'elle entraîne : vengeance, envies de meurtre, images violentes, idées fixes...

On peut par exemple se lâcher dans une lettre qu'on enverra jamais.

La méditation, le sport et les exercices de respiration profonde font aussi partie des exutoires sains.

On peut se rendre compte que c’est d’abord à nous-même que l’on doit accorder notre pardon pour avoir été imparfait…pour avoir été humain.

Et si on est en colère contre une situation, c'est avec la tête froide qu'on trouvera des solutions.

Évacuer notre colère nous permet de faire de la place pour d'autres choses : l'amour, la compassion, la créativité, la joie, la paix intérieure…

Et ça c'est une sacrée victoire !

La paix intérieure commence dès l’instant où vous choisissez de ne plus laisser les autres ou les événements contrôler vos émotions.
— Bouddha

C’est la fin de cet article ! merci de l’avoir lu jusqu’au bout 😊

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Lune