Sommes-nous tou.te.s des drama queens ?

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Salut à toi ❤️️

Pourquoi l'être humain semble-t-il avoir tendance à créer des drames au lieu de choisir la paix et la simplicité ?

Qui ne s'est jamais mordu les doigts après avoir provoqué une situation douloureuse qui aurait largement pu être évitée, sans la consommation excessive d'alcool par exemple ?

Qui, après avoir fait cette constatation, a véritablement arrêté de boire (trop) ?

Sommes-nous accro aux mélodrames ?

La souffrance est-elle inévitable ?

Pour répondre à ces questions, je m'appuie sur le livre d'Eckhart Tolle, Nouvelle Terre, Prendre conscience de sa mission de vie.

C'est un livre qui parle de l'ego et qui donne des outils pour voir au delà de ce que nous prenons pour notre identité.

Participer à la transition vers la 5D, c’est ça : prendre conscience de notre personnage et s'en détacher pour être, tout simplement.

 

Qu'est-ce que l'ego ?

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Quand on parle d'ego, on se représente souvent une personne qui pète plus haut que son cul, qui croit avoir tout compris à la vie et impose sa façon de voir les choses à son entourage.

Mais ce qu'il faut savoir c'est qu'une personne extrêmement timide qui n'a pas confiance en elle et/ou s'enferme dans un rôle de victime est tout autant dans l'ego que son opposé.

L'ego c'est l'identification à la forme : les possessions matérielles, le rôle joué dans la société, un métier... C'est définir sa personnalité par ce que l'on peut voir, toucher, étaler aux yeux des autres.

Cependant, on peut également s'identifier à ce qui se passe dans notre tête.

La plupart des gens sont si totalement identifiés à la voix dans leur tête que nous pourrions dire qu’ils sont possédés par leur mental. [...]
Nous lui donnons le nom d’ego car il y a un certain sentiment de soi, de je, dans chaque pensée, chaque souvenir, chaque interprétation, opinion, point de vue, réaction, émotion.
Spirituellement parlant, il s’agit d’inconscience.
Il va sans dire que votre pensée, c’est à dire le contenu de votre mental, est conditionné par votre passé, autrement dit par votre éducation, votre culture, votre famille, ect. Le cœur de toute votre activité mentale consiste en un certain nombre de pensées, émotions et réactions répétitives et persistantes auxquelles vous vous identifiez le plus.
Cette entité, c’est l’ego lui-même.
— Eckhart Tolle
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Cette petite voix dans notre tête qui ne s'arrête jamais de parler, ça n'est pas nous.

Certains d'entre nous ne se rendent même pas compte que cette petite voix existe tellement l'identification est forte !

Nous ne sommes ni nos pensées ni nos émotions.

L'ego c'est l'identification au personnage que l'on construit au cours de nos expériences de vie, à la personnalité que l'on se crée pour avoir l'impression d'exister, d'être quelqu'un, pour lutter contre la peur de la mort et tenter de répondre à cette question existentielle : Qui suis-je ?

Les 5 blessures de Lise Bourbeau et les 5 masques correspondants font partie de l'ego.

Même si le fond, le mécanisme, est toujours le même, l'ego est rusé et peut prendre des formes variées.

J'ai fait des études de sociologies et je suis journaliste. J'ai donc raison lorsque je donne mon avis sur des sujets de société car je suis extrêmement cultivé. J'ai 50 ans, j'exige le respect, surtout des personnes plus jeunes que moi.

J'ai été malmenée par la vie dès l'enfance. Les gens ne se rendent pas compte de tout ce que je donne et je ne reçois rien en retour. Les autres veulent me manipuler, profiter de moi. Je suis fragile et malade. Personne ne me comprend. Je ne mérite pas d’être aimé.

J'ai raison d'être en colère puisque untel m'a fait ci et unetelle n'a pas fait ça. Il faut qu'ils paient pour ce qu'ils ont fait ! On ne peut faire confiance à personne.

Je suis quelqu’un de très avancé spirituellement. Je n’ai aucune attache. Ceux qui souffrent devraient faire des efforts et me prendre comme exemple.

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Tes masques dévoilent tes blessures

 
 

Les conséquences de l'identification à l'ego

Quand je parle de l'ego, j'entends souvent la même première réponse : “On ne peut pas tuer l'ego. Tout le monde en a un, c'est bien qu'il sert à quelque chose.”

Le truc avec l'ego, c'est qu'il repose sur des choses éphémères : les chosent que l’on peut perdre ou que l’on peut nous prendre, ainsi que les pensées et les émotions qui par définition ne font que surgir pour disparaitre.

L'ego doit donc lutter constamment pour sa survie, sa protection, son renforcement.

Pour cela, il adopte diverses stratégies.

 

Le jugement, la dualité et la division

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Il doit y avoir un ennemi, un autre, à qui donner tort pour avoir raison et renforcer notre sentiment de supériorité.

Lorsque notre point de vue est remis en question, et que l'on est identifié à notre ego, on le prend personnellement. L'ego, la personnalité que l'on a construite, est en danger de mort. Cela nous rend extrêmement susceptible. On passe donc en mode survie pour défendre nos positions comme si notre vie en dépendait. Tous les coups sont donc permis.

Par exemple, je me définis comme féministe ce qui est à mes yeux quelque chose de positif et louable. Sauf que du coup lorsque je suis témoin de propos ou d'attitude sexiste, je réagis au quart de tour en attaquant dans le but de faire comprendre à le personne concernée qu'elle est à coté de la plaque. Je ne suis pas dans l'action, je suis dans la réaction automatique. Je suis blessante, même avec les personne que j'aime et qui sont toujours ouvertes à une discussion constructive.

On renforce également notre sentiment de supériorité en se plaignant et en critiquant les défauts des autres, habitude qui nous est inculquée dès l’enfance.

L'ego préfère avoir raison plutôt que de lâcher prise et d'être en paix.

 

La souffrance réactionnelle et contagieuse

Nos pensées négatives entrainent des émotions négatives qui à leur tour génèrent d'autres pensées négatives. C'est un cercle vicieux.

Et bien sur, les responsables de ces états négatifs, ce sont toujours les autres !

La personne sous le contrôle de l’ego ne peut cependant pas reconnaître la souffrance en tant que souffrance, mais la considèrera comme l’unique réaction appropriée à toute situation donnée.
Dans son aveuglement, l’ego est incapable de voir la souffrance qu’il s’inflige et qu’il inflige aux autres.
Créé par le mental-ego, le malheur est une maladie ayant atteint de proportion endémiques. Il est l’équivalent intérieur de la pollution de notre planète.
Les états négatifs comme la colère, la haine, le ressentiment, le mécontentement, l’envie, la jalousie, ect., ne sont pas reconnus comme négatifs mais comme entièrement justifiés.
De plus, ils sont perçus comme provenant non pas de soi, mais comme causés par les autres ou par tout facteur extérieur.
— Eckhart Tolle
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Quand mes grands-parents sont venus me rendre visite en août, je les ai invité à une séance de biodanza. Je leur ai dit que c'était de la danse avec des propositions à explorer seul, à deux ou en groupe. A chaque exercice, on peut choisir ou non de participer. Ils savaient donc avant d'arriver qu'ils allaient être dans un pièce avec un quinzaine d'autres personnes et que les gestes barrières ne seraient pas respectés. Ils ont choisi de porter un masque ce que le reste du groupe a respecté. Tout s'est super bien passé et on a vécu un très beau moment de partage. Après la vivencia, on a mangé et discuté avec les autres danseurs et on est rentrés se coucher en étant très contents de notre soirée. Tout allait bien.

Le lendemain matin, mes grands parents sont venus chez moi peu après le petit déjeuner. Mon grand père s'est mis à me hurler dessus : j'étais irresponsable, j'avais mis ma grand mère en danger, je ne les avais pas prévenus et puis d'après les recherches Google qu'il avait fait pendant la nuit, la Biodanza c'était pas si bien que ça.

De nature anxieuse, il s'était retourné le cerveau tout seul pendant la nuit. De son point de vue, sa peur était justifiée et j'en étais responsable. Consciemment ou non, il voulait que je me sente coupable et aussi mal que lui, ce qui lui aurait donné raison.

Je ne suis pas entrée dans son jeu. Quelques minutes plus tard, il est redescendu et l'incident était clos.

Ce qui est cool avec mes grands parents, c'est qu'on s'aime trop pour être rancuniers !

 

Des rôles inauthentiques

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En général, les gens sont totalement inconscient des rôles qu'ils adoptent : ils sont ses rôles.

Ces rôles servent à combler des “besoins”, attirer l'attention ou assoir notre supériorité.

On se joue un film dans notre tête. On perçoit alors une réalité déformé et s’attend à ce que les autres interagissent avec nous d’une certaine façon.

Il n'y alors pas de vraies relation d'être humain à être humain, d'âme à âme.

Combien d'enfants auraient voulu que leur parents sortent de leur rôle pour dévoiler leur faiblesse, leurs doutes, leur vraie nature ?

Combien d'enfant voudraient que leur mère ou leur père sortent du rôle de la victime pour assumer leur fonction de parent aimant et soutenant ?

Quand j'avais 13 ans, j'ai adopté un rôle. Je ressentais un décalage avec les jeunes de mon âge et je me suis dit que si je ne changeais pas je ne me sentirai jamais à ma place. Dans le magasine Jeune et Jolie, j'ai trouvé un article du genre “Comment devenir une fille populaire” en 15 points : la façon de parler, de s'habiller, de marcher, de rire... Que des conseils très superficiels que j'ai décidé de suivre au pied de la lettre du jour au lendemain. J'ai même changé mon écriture.

Assez vite, j'ai oublié mon coté introvertie et hypersensible, et je me suis perdue dans le rôle de la fille ouverte, surtout sur le plan sexuel. J'ai eu beaucoup d'aventures, certaines sont des bons souvenirs, d'autres beaucoup moins.

Comme je renvoyais l'image de la fille libérée et que je m'identifiais à ce rôle, je n'ai pas osé parler du fait que je ne trouvais pas de réel plaisir sexuel. J'ai mis très longtemps à connaître l'orgasme, temps pendant lequel je simulais tellement souvent que je finissais par y croire.

C'était plus confortable et j'avais ce que je voulais : de l'attention !

Qu’est-ce que ça donnerait si on osait se réinventer chaque jour et même à chaque instant, avec fluidité ?

 

L'absorption hypnotique

Des fois, on est tellement absorbés par nos pensées et par les émotions qu'elles provoquent que l'on ne se rend même pas compte qu'on est en train de vivre un moment génial et unique.

On est là physiquement mais on n'est réellement pas présents.

On s'en rend compte quand c'est trop tard et du coup on culpabilise.

Ou alors on va à un repas de famille en ressassant le passé. Les autres personnes présentes font de même. Ce qui aurait du être un bon moment avec des personnes aimées se transforme encore une fois en règlement de compte.

Notre mental nous empêche de sortir de notre tête et de savourer ce que la vie nous offre !

 

Le corps de souffrance

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Tu l'as compris : l'ego s'accroche aux vieilles émotions parce que celles-ci viennent renforcer son identité.

C'est ainsi que presque tous les gens portent dans leur champs énergétique une accumulation de vieilles souffrances émotionnelles qu'Eckhart Tolle appelle le corps de souffrance.

Ce corps de souffrance a des phases de latence et s'active lorsque que quelq'un.e appuie sur les “bons boutons”, qui varient d'un personne à l'autre : la sexualité, l'enfance, l'éducation, l'évocation d'une personne en particulier.

Il se renouvelle en se nourrissant d'une énergie similaire à la sienne : la souffrance.

Il aime la violence, la tristesse et la destruction. Il crée des mélodrames, sabordent des relations. C'est un drogué du malheur.

D'ailleurs, pour beaucoup de personnes, c'est l'alcool ou la drogue qui réveillent le corps de souffrance et elles semblent alors totalement changer de personnalité en l'espace de quelques minutes.

Le corps de souffrance prend le contrôle et tente de réveiller celui des personnes présentes.

Le problème avec l'ego c'est donc qu'il nous coupe de notre nature profonde, des personnes qui nous entourent et de l'instant présent.

En nous identifiant à lui, nous créons l'enfer sur Terre.

Nous créons de la souffrance à échelle individuelle mais aussi collectivement et même sur le plan international lorsque nous nous identifions à un groupe ou à un pays dont nous défendons les intérêts comme si notre vie en dépendait. “Mon” équipe de foot, “ma” religion, “ma” patrie deviennent une façon de se sentir exister en s'opposant aux autres ce qui crée la folie collective et meurtrière que nous ne connaissons que trop bien : la guerre, les bombes nucléaires, les génocides, les croisades, la famine…

 

Comment se détacher de l'ego

Nous ne sommes pas qui nous pensons être.

Au delà de l'ego, se trouve un espace intérieur bien plus vaste que toutes nos constructions mentales limitantes.

Cet espace, c'est la conscience pure, c'est la vie qui se joue à travers nous.

 

La vigilance

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Il s'agit de ne pas rajouter une couche à notre corps de souffrance en évitant d'accumuler de nouvelles souffrances émotionnelles afin de ne plus fournir de carburant à l'ego. Si on ne le nourrit plus, l'ego de désagrège petit à petit.

Physiquement, les signes sont facilement reconnaissables : crispation, accélération du rythme cardiaque, respiration courte pouvant aller jusqu'à l'apnée, froncement des sourcils, changement de ton...

On devient l'observateur derrière nos pensées et nos émotions, l'espace conscient et calme dans lesquelles elles prennent forme.

On peut commencer à nommer nos émotions avant qu’elles nous envahissent car tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime.

Et au lieu de s'y accrocher, on les laisse passer.

Ca pourrait donner un truc du genre “Ok là je sens dans mon corps que cette sitation ou cette discussion active mon corps de souffrance. C'est à moi de choisir la réaction ou le lacher prise, la confrontation ou la paix.”

La respiration profonde aide beaucoup à rester ancré dans la présence vigilante et bienveillante.

 

Choisir l'amour

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On ne peut pas tuer l'ego. On ne peut pas faire taire notre mental pour de bon.

Mais on peut décider d'oser se regarder dans un miroir pour voir la place qu'ils prennent dans notre vie.

Lorsqu'on le fait, on peut choisir la bienveillance et la compassion envers soi-même au lieu de tomber encore une fois dans le jugement et l'auto-critique.

On peut parfois avoir besoin de l'aide d'un professionnel pour faire ce travail, par exemple lorsque notre corps de souffrance est tellement dense qu'il ne semble même plus avoir de phases de latence.

 

Ne pas réagir à l'ego des autres

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...ni s'amuser à le pointer du doigts car ce serait une autre manière de renforcer notre sentiment de supériorité et donc notre ego.

Je sais…c’est plus plus facile à dire qu’à faire ! J’ai lu deux fois ce livre et tous les jours je me vois encore être dans l’ego et le jugement. Ca demande de l’entrainement pour changer ces vielles habitudes solidement ancrées !

Encore une fois, on peut choisir le pardon et la compassion.

Ne pas réagir à l’ego des autres est une des façon les plus efficace non seulement de dépasser l’ego chez vous, mais également de participer à la dissolution de l’ego collectif. [...]
Ne pas réagir, ce n’est pas faire preuve de faiblesse, mais de force. On pourrait employer le terme pardon à la place de non-réaction.
Pardonner, c’est fermer les yeux, ou encore mieux, voir à travers. A travers l’ego, vous voyez ce qu’il y a de sain chez chaque être humain et ce qui constitue son essence.
— Eckhart Tolle
 

Accepter de ne pas savoir qui on est

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Mais alors...qui suis-je ?

Ca change. Ca évolue. Ca dépend des jours.

Nous sommes illimités.

Par la présence consciente, je m'enracine dans l'Être et dans l'instant présent.

Je donne ce que je veux recevoir et m’ouvre à l’abondance.

J’accueille ce qui vient sans résistance au changement qui est inévitable.

Je perçois l’harmonie derrière le chaos.

Comment être en paix dès maintenant ?
En faisant la paix avec l’instant présent.
L’instant présent est le terrain de jeu où la vie se joue. En effet, elle ne peut se jouer nulle part ailleurs.
Une fois que vous avez fait la paix avec l’instant présent, observez ce qui se produit, ce que vous pouvez faire ou choisir de faire, ou plutôt, ce que la vie fait en vous.
Le secret de l’art de vivre, le secret du succès et du bonheur se résume à cinq mots: Faire un avec la vie. Faire un avec la vie, c’est faire un avec le moment présent. À ce moment-là, vous réalisez que ce n’est pas vous qui vivez votre vie, mais la vie qui vous vit.
La vie est le danseur et vous, la danse.
— Eckhart Tolle
 

C'est tout pour aujourd’hui. Si ce que tu as lu résonne à l'intérieur de toi, n'hésite pas à te procurer au plus vite ce livre : Nouvelle Terre, Prendre conscience de sa mission de vie par Eckhart Tolle.

Tu peux aussi choisir de partager ou de commenter cet article :

Arrives-tu à comprendre les mécanisme de ton ego ?

A quel déclencheur ton corps de souffrance est-il sensible ?

Prends le comme un signe car il est temps d'oser choisir l'amour...et l'Être 😉

Lune